Un village paisible sans chemin, sans eau et sans électricité.
Dès l'âge de sept ans, j'aide, aux champs et sur les chantiers, mon père planteur.
Sur ces même terres, j'apprends, presque instinctivement, à marier le coup d'œil à la précision du geste.
Je réalise combien ces années de labeur ont sculpté mon caractère et forgé mon identité.
Elles m'ont inculqué le respect de l'autre et de ses engagements, l'amour du travail bien fait, la franchise.
Au creux de mes mains, la mémoire de mon gramoun.
Je ressens, aujourd'hui, beaucoup de gratitude pour ce qui m'a été transmis.